Jen’ai pas lu La fille du train, et j’en ai été éloigné par plusieurs commentaires à la suite de mon billet sur « Au fond de l’eau », deuxième roman né de la plume de Paula HAWKINS. « La fille du train » avait attiré l’attention positive de nombreux commentateurs. Mais, sur ce titre « Au fond de l’eau », je suis loin
Julia n’a plus vraiment de contact avec sa sœur Nel depuis plusieurs années, et cela ne lui manque pas. Elle a fait sa vie de son côté, et ne semble pas trop souffrir de cet isolement familial. Un jour pourtant, Nel l’appelle, mais Julia ne répond pas. Une semaine plus tard, c’est la police qui sonne chez la jeune femme on vient de retrouver le corps de Nel dans la rivière qui traverse Beckford, le village où Julia et Nel ont passé une partie de leur enfance. Julia n’a pas le choix, elle doit retourner là-bas, dans cet endroit où elle a grandi, et dont elle n’a pas gardé que des souvenirs agréables, mais Nel laisse derrière elle Lena, sa fille à présent orpheline, et Julia doit s’occuper de cette nièce adolescente qu’elle ne connaît absolument pas. Ce n’est donc pas de gaieté de cœur que la jeune femme s’installe dans la maison de sa sœur, dans ce village qu’elle n’a pas envie de revoir, juste à côté de cette rivière qui gronde et qui l’effraie tant. Mais de quoi a-t-elle peur exactement ? D’affronter la mort de Nel, alors qu’on parle d’abord d’un suicide ? De s’occuper d’une adolescente de 15 ans, pas très facile ? D’être obligée de faire face à ce passé qu’elle a toujours fui et refusé de regarder en face ? Non, ce qui la terrifie plus que tout, c’est cette rivière, ces eaux où il fait si bon se baigner en été, ces eaux à la fois délicieuses et mortelles, ces eaux qui semblent fasciner les habitants de Beckford alors que de très nombreuses tragédies s’y sont succédées depuis des années. Paula Hawkins propose son deuxième roman, après le succès mondial rencontré avec La fille du train » et ses 18 millions d’exemplaires déjà vendus. C’est dire si ce deuxième roman était attendu avec beaucoup d’impatience. Paula Hawkins qui signe un très efficace suspense psychologique jusqu’aux dernières pages, impossible de deviner le fin mot de l’histoire. Un très beau portrait de trois femmes, Julia, Lena et Nel, trois femmes en recherche d’elles-mêmes, face à ce passé toujours si présent dans leur quotidien. Trois femmes qui tentent de remonter à la surface … L’écriture d’Hawkins est rapide, fluide, la construction maîtrisée en donnant successivement la parole à tous les personnages Paula Hawkins renforce encore le suspense. Au fond de l’eau » ou la confirmation d’un véritable talent. Navigation des articles
PaulaHawkins a vécu au Zimbabwe, en France et en Belgique, et réside désormais à Londres. Elle a été journaliste pendant quinze ans avant de se consacrer à la fiction. La Fille du train (Sonatine, 2015), son premier roman, a été vendu à plus de 18 millions d'exemplaires dans le monde. Dreamworks en a acquis les droits d'adaptation cinématographique, et le film est sorti dans les
La vie de Paula Hawkins a changé du jour au lendemain, quand elle est montée dans le train du succès en compagnie d'une certaine girl». Ancienne journaliste financière, auteure de quatre comédies romantiques publiées sous pseudonyme, la romancière est sortie de l'ombre avec La fille du train The Girl on the Train, adapté au cinéma avec Emily Blunt dans le rôle-titre et vendu à 20 millions d'exemplaires. Mis à jour le 6 juin 2017 Dire que le nouveau roman de l'écrivaine née au Zimbabwe mais vivant à Londres depuis l'adolescence est attendu tient de la litote. Voici donc Au fond de l'eau, qui suit deux soeurs aux rapports à peu près inexistants, Nel et Jules. La première vit dans leur petite ville natale, Beckford, traversée par une rivière où, depuis des siècles, des femmes meurent. Là se trouve d'ailleurs le destin de Nel. Son corps est retrouvé flottant dans le Bassin aux noyées. Jules revient à Beckford pour prendre soin de sa nièce, Lena, adolescente rebelle dont la meilleure amie a, elle aussi, perdu la vie dans les eaux maudites. Accidents? Suicides? Meurtres? Après la fille du train, Paula Hawkins raconte donc les filles des eaux. Vous avez commencé votre carrière de romancière en écrivant des comédies romantiques. Pourquoi ce passage au thriller psychologique? Je suis plus douée pour la tragédie que pour la comédie. [rires] En fait, j'ai publié un livre de finances en 2004. J'avais donc un agent littéraire qui, un jour, m'a mise en contact avec un éditeur cherchant quelqu'un pour écrire une comédie romantique à partir d'une idée qu'il avait eue. C'était une commande, mais c'était pour moi l'occasion de voir si j'avais ce qu'il fallait pour écrire un roman. Je l'ai signé sous le pseudonyme d'Amy Silver, puisque l'idée n'était pas de moi. J'en ai écrit trois autres ensuite, mais ils devenaient de plus en plus sombres... et de moins en moins romantiques. C'est ainsi que je suis arrivée à La fille du train. Un succès fulgurant. Quand est venu le temps d'écrire un nouveau livre, cela vous a galvanisée? Paralysée? [rires] Ralentie. Interrompue. J'avais commencé Au fond de l'eau entre le moment où j'ai terminé l'écriture de La fille du train et celui où il a été publié. C'est une chance. Parce que j'avais une idée et que je savais de quoi je voulais parler. Et c'est là que j'ai commencé à être très sollicitée, à donner des entrevues, à voyager pour La fille du train. D'où les interruptions et le ralentissement. Et le poids du succès, quand vous vous retrouviez devant le clavier pour écrire autre chose»? Je ne voulais pas sentir la pression, mais c'est impossible. Je n'ai plus été seule pour écrire. Je savais que des millions de personnes attendraient mon nouveau livre, que ce livre serait lu par des lecteurs, mais aussi par des critiques qui allaient le scruter dans ses moindres détails. Je refusais de me laisser atteindre, mais... bon, c'était tout le temps dans ma tête. À cause de cela, l'écriture a été difficile et angoissante. Vous évoquez les critiques. Les lisez-vous? Les avez-vous lues pour Au fond de l'eau? Oui, je les ai lues. Certaines sont formidables et d'autres, beaucoup moins. Les lire est... disons, à tout le moins, inconfortable. Mais je voulais savoir ce que les gens disent, pensent de mon travail. Tout en sachant que ça pourrait faire mal, être bouleversant. Vous évoquiez plus tôt que vous saviez de quoi vous vouliez parler dans ce livre-ci. Et c'est... La relation entre deux soeurs et la mémoire, qui est faillible. Les deux filles ont vécu les mêmes choses, mais leurs souvenirs des évènements, leur point de vue sur ce qui s'est passé diffèrent. Pas qu'elles mentent ou se mentent, elles se souviennent de façons différentes. Il était aussi question de souvenirs et de mémoire faillible» dans La fille du train. Là, l'alcool était en cause. Mais pour le lecteur, le résultat est le même nous sommes en présence de narrateurs ou de narratrices non fiables. On dirait qu'il y a là une tendance, en littérature populaire... En fait, personne n'est entièrement fiable, tout le monde cache des choses. Et puis, on oublie, on ne se souvient pas de tout et on se raconte des histoires en les croyant fidèles à la réalité. Mes personnages croient fermement dire la vérité. La situation n'est pas la même dans le cas de Gone Girl de Gillian Flynn, par exemple, où la narratrice manipule sciemment le lecteur. Quant à la tendance, à mon sens, elle n'est pas due aux écrivains, mais plutôt aux agents et aux éditeurs quand un genre marche bien, ils cherchent le prochain» - le prochain Harry Potter, le prochain Fifty Shades of Grey, etc. Souvent, ces histoires ont été écrites, les manuscrits sont là, ils n'avaient pas trouvé preneur. Outre la mémoire et les souvenirs, La fille du train et Au fond de l'eau ont en commun le fait d'avoir plusieurs narrateurs. Mais là où il y en avait trois dans le premier, il y en a une dizaine dans le second. Ça s'est imposé. Ce n'était pas prévu comme ça, mais, petit à petit, j'ai vu que c'était la façon la plus efficace de raconter cette histoire. Nous sommes dans une petite communauté où tout le monde a des secrets et, afin que le lecteur découvre ces secrets, ces choses sombres dont personne n'est au courant, sauf celui qui les porte, la multiplicité des narrateurs devenait nécessaire. Vous mettez également en présence des personnages pas toujours sympathiques. Parce qu'ils sont plus intéressants. Pas le défaut en tant que tel, mais le traumatisme qui l'a provoqué, et la manière dont on parvient à surmonter, à guérir... tout en conservant des cicatrices. Je m'intéresse à la façon dont, ainsi blessé, on réagit dans l'adversité. Devez-vous aimer ces personnages pour les faire vivre? Les aimer, non. Les comprendre, oui. Les droits d'adaptation cinématographique d'Au fond de l'eau ont déjà été vendus à DreamWorks, qui a adapté La fille du train. L'expérience a donc été positive? J'ai aimé leur travail, j'ai trouvé qu'ils étaient allés à l'essentiel tout en conservant les thèmes du livre, et je pense qu'Emily Blunt y est extraordinaire. Mais cette fois, je serai un peu plus impliquée - je ne l'ai pas du tout été pour La fille du train - dans le processus, parce que c'est un roman plus complexe à adapter, avec tous ces personnages et ces points de vue ! Mais tout ça n'est pas très avancé encore. Alors, entre-temps, vous planchez sur un nouveau livre? Non, je donne des entrevues et je voyage pour aller donner des entrevues. J'ai encore pour des mois de promotion. [rires] _________________________________________________________________________________ Au fond de l'eau. Paula Hawkins. Traduit par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner. Sonatine Éditions, 431 pages. Parution le 8 juin. Image fournie par Sonatine Éditions Au fond de l'eau, de Paula Hawkins
Résuméet critiques (positives & négatives) du roman thriller Au Fond de l'eau de Paula Hawkins.
Comme beaucoup de lecteurs, j’ai découvert Paula Hawkins avec son premier roman La fille du train ». Un livre qui a connu un énorme succès, et qui a été adapté dans la foulée au cinéma avec Emily thriller que j’avais trouvé très accrocheur, très prometteur, même si j’avais été déçue par la fin, qui n’était à mes yeux pas à la hauteur du reste du roman. C’est donc avec joie que j’ai appris que la romancière publiait un second roman chez Sonatine Au fond de l’eau ». Julia apprend le décès de sa sœur Nel, avec laquelle elle n’avait quasiment plus de contact. Celle-ci s’est noyée dans la rivière locale, connue pour être un lieu où plusieurs femmes, à travers les temps, se sont suicidées ou ont été tuées – un sujet sur lequel Nel était en train d’écrire un livre. Julia se rend donc sur les lieux de son enfance, pour s’occuper de la fille de Nel, Lena, une adolescente. Elle y apprend que Nel n’était pas la seule à s’être noyée dans la rivière – Katie, la meilleure amie de Lena, s’était suicidée au même endroit quelques semaines auparavant… Quel plaisir de retrouver Paula Hawkins avec ce nouveau roman! Sans jeu de mots, j’ai plongé dans Au fond de l’eau » que j’ai dévoré avec énormément de plaisir. L’auteure nous entraîne dans une petite ville où règnent de nombreux secrets, la plupart ayant un rapport, de près ou de loin, avec la rivière. On découvre toute une série de personnages, qui ont quasiment tous quelque chose à cacher, depuis quelques semaines voire même quelques décennies. Julia tente d’en savoir plus sur la mort de Nel s’est-elle suicidée, ou a-t-elle été assassinée? Parallèlement, elle est confrontée aux souffrances de son passé, du temps où elle était une adolescente obèse, solitaire et moquée par tous, y compris par sa sœur. J’ai adoré ce livre qui m’a tenue en haleine du début à la fin. Comme Fred Vargas dans Quand sort la recluse », Paula Hawkins explore le thème de la violence faite aux femmes, symbolisée par la rivière. Le récit est raconté de façon chorale, par les protagonistes de l’intrigue contemporaine, mais nous ramène également à toutes les époques des événements ayant un lien avec l’histoire, vingt ans avant, trente ans avant, voire même 1920 et le XVIIe siècle, où une jeune fille accusée de sorcellerie pour avoir séduit un homme marié et père de famille avait été la première femme noyée dans cette rivière. A l’époque on disait en effet que les sorcières étaient faites de bois et devaient par conséquent flotter sur l’eau Contrairement à La fille du train » dont la fin m’avait semblé décevante, Au fond de l’eau » maintient et la tension et une atmosphère sourde tout au long du récit. L’auteure a su créer des personnages féminins qui réussissent à être peu attachants mais néanmoins porteurs. Je suis vraiment très agréablement surprise par ce nouveau roman de Paula Hawkins que je trouve nettement supérieur à son précédent livre je m’attendais à passer un bon moment, mais pas à ce point! Au fond de l’eau » de Paula Hawkins marque le retour réussi de l’auteure britannique qui a su relever avec brio le défi du second roman publié après un best-seller international. Le thriller de l’été! Publié en Juin 2017 chez Sonatine, traduit par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner, 416 pages. Ma huitième et dernière participation au Mois Anglais 2017, ravie de terminer sur une impression aussi positive!Jai choisi de commencer par une histoire que je connaissais car j'ai vu le film. J'ai beaucoup aimé la lecture même si j'ai trouvé quelques longueurs dans le milieu du livre, notamment les chapitres concernant la rédaction du livre marquant le retour de Misery. J'ai beaucoup aimé la folie du personnage d'Annie. TheClo. Consommateur de phrases. Hors ligne #3 15 Août 2017 16:31:48.
Quatrième de couverture En froid avec sa sœur Nel depuis des années, Julia n'a pas voulu lui répondre lorsque celle-ci a tenté de la joindre. Une semaine plus tard, le corps de Nel est retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, la ville de leur enfance. Obligée d'y revenir, Julia est terrifiée. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s'occuper de Léna, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se ressenti Après La fille du train, nous voici Au fond de l'eau. Un village, Beckford, une rivière qui a toute son importance, entre le lieu d'attraction mais aussi le lieu dans lequel se déroule des drames, en effet plusieurs femmes y sont mortes. Alors que Nel écrivait un livre sur ce lieu et ce qui s'y était passé, elle est retrouvée morte dans cette rivière qui la fascinait tellement. Julia, sa sœur, qui ne lui a pas parlé depuis des années arrive sur le lieu, elle doit partager son temps avec sa nièce qu'elle ne connaît presque pas. Une histoire qui commence doucement, il va falloir rassembler toutes les pièces du puzzle sans être pressé. A tour de rôle, les personnages distillent quelques informations, brouillant régulièrement les pistes, les époques sont différentes, les relations entre humains ne sont pas toujours aisées. Un très bon suspense, c'est efficace, prenant, même si je crois qu'à la différence de l'avis de nombreuses personnes, j'ai préféré La fille du train. Au fond de l'eau - Paula HAWKINS - Sonatine 2017 - 405 pages.Aufond de l'eau - Une semaine avant sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n’a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d’être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, Julia est effrayée à l’idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de Chers visiteurs, bonjour ! Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter sylir ou aller faire un tour sur ma page Facebook ici Dépôt des liens Ici Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois. Archives Derniers Articles Pages Permanentes Mes Tiroirs Newsletter Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Zga53.