Ciclade un service d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral créé Ă  la demande de l'Etat. (loi du 13 juin 2014, dite "Loi Eckert") Ciclade est le seul service permettant de rechercher des sommes non rĂ©clamĂ©es ou oubliĂ©es, dites en dĂ©shĂ©rence, puis transfĂ©rĂ©es par les Ă©tablissements financiers Ă  la Caisse des DĂ©pĂŽts. NouveautĂ© ! Ma succession est bloquĂ©e ! ». VoilĂ  une phrase rĂ©currente que nombre d’entre vous ont prononcĂ©e, face Ă  une situation oĂč la succession semble s’enliser et traĂźner. Par cette interjection, le souhait exprimĂ© est clair rĂ©gler au plus vite la succession, toucher son hĂ©ritage et clĂŽturer ces dossiers souvent Ă©prouvants une bonne fois pour toutes. Il existe diverses façons de dĂ©bloquer une succession II. Encore faut-il identifier les points de blocage et pour ce faire, apprĂ©hender schĂ©matiquement le dĂ©roulement d’une succession I. I. Le dĂ©roulement schĂ©matique d’une succession. La succession, c’est l’ensemble des Ă©tapes qui permettront de rĂ©partir les biens laissĂ©s par le dĂ©funt. Elle est juridiquement ouverte dĂšs le dĂ©cĂšs, mais en pratique, c’est le notaire saisi qui acte son ouverture. Le notaire dressera rapidement, sur prĂ©sentation notamment de l’acte de dĂ©cĂšs, du livret de famille, du contrat de mariage et le cas Ă©chĂ©ant d’un testament, un acte de notoriĂ©tĂ© qui identifiera les hĂ©ritiers. Cet acte permettra dĂ©jĂ  aux hĂ©ritiers listĂ©s de procĂ©der au dĂ©blocage des fonds bancaires et des capitaux des contrats d’assurance-vie hors succession ». Ensuite, le notaire dressera l’état du patrimoine du dĂ©funt, chiffrĂ© en principe Ă  la date du dĂ©cĂšs, sur la base des documents fournis par les hĂ©ritiers, ainsi que des renseignements qu’il aura lui-mĂȘme recueillis. ConsidĂ©ration prise du patrimoine dressĂ©, les hĂ©ritiers pourront alors choisir d’accepter ou de renoncer Ă  la succession. Par consĂ©quent, la dĂ©termination des droits de chaque hĂ©ritier sera faite. Ceci permettra en outre d’établir la dĂ©claration de succession qui doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans les 6 mois du dĂ©cĂšs et de payer le cas Ă©chĂ©ant les droits de succession dus. Enfin, une fois les droits de chacun dĂ©terminĂ©s, les hĂ©ritiers pourront choisir ou non de partager effectivement les biens pour ĂȘtre remplis de leurs droits. DĂšs lors que ce partage est effectuĂ©, la succession est dite clĂŽturĂ©e. Dans le cas contraire, les hĂ©ritiers demeurent en indivision et pourront demander ce partage Ă  tout moment. Les Ă©tapes prĂ©citĂ©es se font amiablement, en bonne coopĂ©ration entre les hĂ©ritiers et le notaire chargĂ© du rĂšglement de la succession. NĂ©anmoins, toutes ces Ă©tapes sont autant d’occasions de diffĂ©rends et donc de blocage entre les hĂ©ritiers Un des hĂ©ritiers retient abusivement certains documents demandĂ©s par le notaire ; L’évaluation des biens ne fait pas l’unanimitĂ© ; Un dĂ©saccord est constatĂ© sur des donations antĂ©rieures et sur leur montant ; La dĂ©termination des droits de chaque hĂ©ritier est contestĂ©e ; La validitĂ© formelle ou de fond d’un testament est questionnĂ©e ; Un empiĂštement de la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaires des enfants Ă©tant dĂ©tectĂ©, une action en rĂ©duction est Ă©voquĂ©e ; Un avantage matrimonial dĂ©coulant d’un contrat de mariage lĂšse des enfants non communs qui envisagent une action en retranchement ; Une partie des biens est dissimulĂ©e ou dĂ©tournĂ©e par un hĂ©ritier. Ces quelques points de blocage ralentissent considĂ©rablement le rĂšglement amiable de la succession, voire l’empĂȘchent totalement, en plus d’envenimer les relations familiales. Ainsi, Ă  dĂ©faut de pouvoir s’entendre lorsqu’une ou plusieurs difficultĂ©s surviennent, aucun partage amiable n’est possible. Partant, les hĂ©ritiers demeurent en indivision, sans rĂ©ellement connaĂźtre leurs droits dans l’indivision, puisque bien souvent, la dĂ©termination-mĂȘme des droits de chacun des hĂ©ritiers n’a pas pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©e. L’on se retrouve alors dans une succession dite bloquĂ©e. II. Les outils de dĂ©blocage d’une succession. Il faut rappeler que chaque succession est unique et que chaque solution l’est Ă©galement. Il existe du reste, des outils gĂ©nĂ©riques qui permettent de rĂ©gler, de maniĂšre plus ou moins radicale, une succession bloquĂ©e. A La nĂ©cessaire recherche d’une solution amiable. Avant toute chose, il est nĂ©cessaire de rechercher, en toutes circonstances, une solution amiable, pour plusieurs raisons L’accord amiable pacifie les relations familiales ; La voie amiable est souvent plus rapide et moins onĂ©reuse que la voie judiciaire ; Un accord est certain alors qu’un contentieux peut ĂȘtre source d’alĂ©as ; Une procĂ©dure judiciaire en matiĂšre successorale peut aboutir Ă  des extrĂȘmes tels que le tirage au sort des lots ou la mise aux - enchĂšres des biens ; La recherche d’une solution amiable est une condition pour engager une procĂ©dure. La succession est paradoxalement le lieu oĂč s’entremĂȘlent, Ă©motions et affects d’une part, et complexitĂ© et technicitĂ© d’autre part. L’assistance d’un avocat en droit des successions permet souvent de filtrer dans les nĂ©gociations ce qui relĂšve du domaine affectif, tout en expliquant aux hĂ©ritiers les dĂ©tails techniques sur lesquels il peut ou non y avoir nĂ©gociation. Pour ne prendre qu’un exemple, il arrive parfois que des enfants non communs ne s’entendent pas avec le beau-parent, conjoint survivant. Or, Ă  dĂ©faut d’exclusion par un testament authentique, la loi prĂ©voit que le conjoint survivant, qu’il y ait ou non des enfants non communs, bĂ©nĂ©ficie d’un droit viager au logement lui permettant de vivre jusqu’à son dĂ©cĂšs, dans la maison qui pouvait appartenir en totalitĂ© au dĂ©funt. L’avocat en charge de la nĂ©gociation se doit d’informer ses clients, ici un des enfants non communs, qu’il n’a en rĂ©alitĂ© aucun droit de sortir son beau-pĂšre ou sa belle-mĂšre de la maison sur laquelle il ou elle a un droit viager au logement, et les dĂ©conseiller par consĂ©quent d’envisager une procĂ©dure judiciaire fondĂ©e sur ce seul motif affectif. A l’évidence, l’avocat pourra inviter le conjoint survivant Ă  considĂ©rer la renonciation Ă  ce droit dans le cadre d’une nĂ©gociation globale. B Ne pas nĂ©gliger les sommations d’opter. Pour rappel, un hĂ©ritier peut choisir entre Une acceptation pure et simple de la succession ; Une acceptation Ă  concurrence de l’actif net ; Une renonciation. Ce dernier dispose d’un dĂ©lai de 10 ans Ă  compter du dĂ©cĂšs pour choisir. PassĂ© ce dĂ©lai, il sera rĂ©putĂ© renonçant. Cependant, les cohĂ©ritiers, les hĂ©ritiers de rang subsĂ©quent les enfants d’un hĂ©ritier par exemple ou encore les crĂ©anciers successoraux, peuvent sommer un hĂ©ritier d’opter, aprĂšs les 4 premiers mois suivant le dĂ©cĂšs. Cette sommation d’opter, rĂ©digĂ©e par avocat et signifiĂ©e par huissier, oblige l’hĂ©ritier Ă  se prononcer dans un dĂ©lai de 2 mois. A dĂ©faut de rĂ©ponse, l’hĂ©ritier est rĂ©putĂ© acceptant pur et simple de la succession, c’est-Ă -dire qu’il sera tenu des dettes successorales s’il y en a. La sommation d’opter force l’avancement de la succession et suscite dans la majoritĂ© des cas, un retour rapide de l’hĂ©ritier passif, avec Ă  la clĂ©, la possibilitĂ© de dĂ©terminer les droits de chacun dans l’indivision successorale avec davantage de certitudes. NĂ©anmoins, une sommation d’opter ne permet pas de forcer la signature amiable d’un acte de partage. C La voie judiciaire. En cas de dĂ©saccords persistants, l’ultime recours sera de saisir le tribunal judiciaire du lieu d’ouverture de la succession, en compte, liquidation et partage, Ă©tant prĂ©cisĂ© que l’avocat est obligatoire. ConcrĂštement, cela signifie que toutes les opĂ©rations de la succession, de son ouverture au partage pourront ĂȘtre Ă©voquĂ©es. Les parties pourront s’échanger leurs arguments lors de la mise en Ă©tat par l’intermĂ©diaire de leur avocat. A la fin de ces Ă©changes, une audience de plaidoiries est fixĂ©e avant de rendre un jugement. Deux hypothĂšses sont alors Ă  Ă©voquer Soit, la succession est trĂšs simple pour que le tribunal ordonne les modalitĂ©s du partage et dĂ©signe Ă  cet effet un notaire pour rĂ©gulariser le partage ; Soit, et c’est souvent le cas dĂšs lors que les hĂ©ritiers sont arrivĂ©s Ă  la phase contentieuse, la succession s’avĂšre complexe et le tribunal ordonne une liquidation de la succession en dĂ©signant un notaire et un juge commis qui surveillera les opĂ©rations. Dans ce dernier cas, le rĂšglement de la succession repasse entre les mains du notaire dĂ©signĂ© qui convoquera les parties, et leur demandera de lui adresser toutes piĂšces utiles, de maniĂšre contradictoire. A chaque difficultĂ©, le juge commis est saisi. Le notaire dresse ensuite des prĂ©-rapports afin de recueillir les observations des parties. Il Ă©tablira enfin un projet d’acte liquidatif. Il convoquera les parties afin de le signer amiablement. A dĂ©faut de signature amiable, le notaire est contraint de dresser un procĂšs-verbal de difficultĂ©s qu’il transmet au juge commis, accompagnĂ© du projet d’acte liquidatif. AprĂšs avoir tentĂ© de concilier les parties sur le projet dressĂ© par le notaire, le juge commis transmet un rapport Ă  son tribunal qui ouvre alors une autre phase de mise en Ă©tat pendant laquelle les avocats des parties s’échangeront des conclusions. Arrive ensuite l’audience de plaidoiries et le jugement qui tranchera dĂ©finitivement les dĂ©saccords entre les parties. Le descriptif dĂ©taillĂ© de la voie judiciaire dĂ©montre que dans la majoritĂ© des cas, la voie amiable est prĂ©fĂ©rable Ă  la voie judiciaire, tout en prĂ©servant l’intĂ©rĂȘt de tous les hĂ©ritiers. C’est aussi pour cette raison que l’engagement d’une voie judiciaire n’empĂȘche pas les hĂ©ritiers de se rapprocher pour convenir d’une solution amiable, tant qu’aucune dĂ©cision dĂ©finitive n’a Ă©tĂ© rendue. N’hĂ©sitez pas Ă  prendre contact avec un avocat en droit des successions pour dĂ©bloquer votre succession ; et en attendant le dĂ©blocage, ne nĂ©gligez, ni la dĂ©claration successorale afin de ne pas subir le cas Ă©chĂ©ant, des intĂ©rĂȘts et pĂ©nalitĂ©s de retard, ni la dĂ©signation d’un mandataire successoral en charge de l’administration des biens pour Ă©viter que ceux-ci ne perdent de leur valeur.
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Depuis le retraitĂ© français a envoyĂ© un nouveau certificat de vie, mais la situation est toujours bloquĂ©e. « Je n’ai aucune nouvelle. Rien n’a changĂ© depuis le 3 mars », se lamente-t-il. Ce qui le surprend le plus est l’absence de communication et l’impossibilitĂ© de contacter le Centre de traitement retraite Ă  l’étranger.
- avocats au Barreau de Paris PubliĂ© le 07/07/2017 Si certains contrats d’assurance vie tombent en dĂ©shĂ©rence faute de parvenir Ă  identifier les bĂ©nĂ©ficiaires, il peut arriver que certaines compagnies conservent plus longtemps que nĂ©cessaire les fonds qui dĂ©coulent d’un contrat, alors que les bĂ©nĂ©ficiaires ont Ă©tĂ© parfaitement identifiĂ©s. Quelles sont les dĂ©marches Ă  effectuer pour rĂ©cupĂ©rer les fonds ? Pourquoi tardez-vous Ă  percevoir les fonds ? En qualitĂ© d’hĂ©ritier suite au dĂ©cĂšs d’un parent, d’un conjoint, d’un ami
 vous vous savez bĂ©nĂ©ficiaire de son assurance vie. Pourtant, vous avez beau vous ĂȘtre manifestĂ© auprĂšs de la compagnie d’assurance, vous ne parvenez pas Ă  rĂ©cupĂ©rer les fonds ! Le LĂ©gislateur se montre pourtant de plus en plus prudent et protecteur. L’article L 132-23-1 du Code des assurances, modifiĂ© par la loi Eckert du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires et aux contrats d’assurance vie en dĂ©shĂ©rence indique qu’à rĂ©ception des piĂšces nĂ©cessaires au paiement, l’entreprise d’assurance verse dans un dĂ©lai qui ne peut excĂ©der un mois, le capital ou la rente garantis au bĂ©nĂ©ficiaire du contrat d’assurance vie ». MalgrĂ© ces dispositions, la procĂ©dure traĂźne parfois en longueur, car le dossier reste incomplet et le dĂ©lai d’un mois pour percevoir les fonds ne court pas encore, car l’assureur ne vous a pas rappelĂ© Ă  l’ordre. Pour que votre dossier soit valide, il doit donc un certain nombre de piĂšces acte de naissance, acte notariĂ© attestant d’un lien de parentĂ© avec le dĂ©funt lorsque la clause bĂ©nĂ©ficiaire est trop imprĂ©cise.... Dans le cas oĂč le montant dont vous bĂ©nĂ©ficiez excĂšde les abattements en vigueur, vous devez impĂ©rativement fournir un certificat fiscal d’acquittement des droits dus sur le contrat transmis. Une fois les piĂšces justificatives reçues, l’assureur a donc un mois pour effectuer le paiement. Dans l’hypothĂšse oĂč il n’aurait pas respectĂ© ce dĂ©lai, la loi prĂ©voit des pĂ©nalitĂ©s de retard qui Ă©quivalent au double du taux lĂ©gal d’intĂ©rĂȘt, puis au triple du taux lĂ©gal ! L’assureur a-t-il respectĂ© son obligation d’information ? Si vous tardez Ă  recevoir la somme dont vous ĂȘtes bĂ©nĂ©ficiaire des suites d’un contrat d’assurance vie, vous pouvez vous appuyer sur la loi Eckert du 13 juin 2014, qui prĂ©voit des mesures visant Ă  amĂ©liorer le traitement des successions en dĂ©shĂ©rence. Celle-ci donne davantage de moyens aux assureurs pour retrouver les bĂ©nĂ©ficiaires d’une assurance vie, mais renforce Ă©galement leurs obligations. Chaque annĂ©e, les assureurs se doivent d’envoyer Ă  ceux qui souscrivent une assurance-vie une information annuelle relative Ă  la valeur de leur contrat, dĂšs lors que la somme souscrite est supĂ©rieure Ă  2000 euros. Concernant les contrats d’assurance vie dont la date de dĂ©nouement est fixĂ©e dans le contrat, l’assureur doit adresser un relevĂ© d’information Ă  son souscripteur un an, puis un mois avant le terme ce document permet de rappeler Ă  l’assurĂ© quand son contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance, afin de faire en sorte que le capital souscrit ne tombe pas en dĂ©shĂ©rence. OĂč sont transfĂ©rĂ©es les sommes en dĂ©shĂ©rence ? Dix ans aprĂšs la connaissance du dĂ©cĂšs ou de l’échĂ©ance du contrat, les assureurs doivent remettre les sommes non rĂ©clamĂ©es Ă  la Caisse des DĂ©pĂŽts et des consignations dans un dĂ©lai d’un mois. Vingt ans aprĂšs ce dĂ©pĂŽt, les sommes non perçues sont remises Ă  l’État par la Caisse des DĂ©pĂŽts et consignations il s’agit de la prescription trentenaire applicable aux contrats d’assurance vie, mĂȘme si les informations et documents relatifs aux contrats d’assurance vie restent conservĂ©s par les compagnies d’assurance.
DĂ©finition L'assurance-vie est un contrat d'Ă©pargne et d'assurance signĂ© entre un assurĂ© et un assureur, dont le but est de disposer d'un capital Ă  une date dĂ©terminĂ©e d'avance et qui constitue l'Ă©chĂ©ance du contrat. Les versements (appelĂ©s « primes ») donnent lieu Ă  des intĂ©rĂȘts qui sont capitalisĂ©s.
Vous pouvez vous connecter au forum Guide Ă©pargne via vos rĂ©seaux sociaux ModĂ©rateurs FranceTransactions, 24heures poupy Messages 1 EnregistrĂ© le 14/01/2009 1546 Assurance vie bloquĂ©e par l'effet madoff Bonjour, j'ai souscrit une assurance vie d'AkĂ©rys opportunities Sycomore gestion privĂ©e le 05/08 . A ce jour nous avons subit une perte de 17000 Euro suite aux fonds Luxampha et ThĂ©ma, de plus notre argent est bloquĂ©e .Nous ne disposons d'aucunes informations sur ce qu'il se passe. Le blocage de notre Ă©pargne restant est lĂ©gal pendant combien de temps ? Merci de votre rĂ©ponse . LedĂ©cĂšs bloque les comptes bancaires du dĂ©funt. Des dĂ©marches doivent ĂȘtre effectuĂ©es auprĂšs de la banque du dĂ©funt afin de dĂ©bloquer les fonds qui serviront Ă  vous aider Ă  payer notamment les frais d’obsĂšques. Logiquement, le dĂ©cĂšs entraĂźne systĂ©matiquement le blocage momentanĂ© de tous les avoirs dĂ©tenus par les banques et Une Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©cemment faite sur les comptes bancaires inactifs. Il y aurait plus d'un milliard d'euros oubliĂ© par les titulaires ou les ayant droits de ces comptes. Comme nous sommes dans un climat de rĂ©cession Ă©conomique, depuis le 1er janvier 2016, il existe une loi Eckert qui autorise l'Ă©tat Ă  rĂ©cupĂ©rer cet argent. Bien entendu, les propriĂ©taires des comptes n'ont aucun moyen de rĂ©cupĂ©rer ces sommes. Que les montant soient sur un compte epargne, un compte bancaire ou constituent une assurance vie, tout est possible, avec cette loi, l'Etat peut dĂ©sormais se servir sans que personne ne puisse y redire. Quelles sont les rĂšgles pour qu'un compte puisse ĂȘtre concernĂ© par la loi Eckert ? Si un compte ne connait aucun mouvement pendant 12 mois d'affilĂ© en dehors de ceux gĂ©rĂ©s par la banque comme certains frais de dossiers ou calculs d'intĂ©rĂȘts, etc.
, il est alors considĂ©rĂ© comme compte inactif. D'autres comptes spĂ©cifiques sont aussi considĂ©rĂ©s comme inactifs selon leur spĂ©cificitĂ©. Ainsi, un plan Ă©pargne logement doit ĂȘtre inactif depuis vingt ans contre trois annĂ©es pour les plans d'assurance vie, compte epargne et autres comptes bancaires si le titulaire est dĂ©cĂ©dĂ©. Si des titulaires de comptes ont dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© ces dĂ©lais, les sommes sur ces comptes devraient rejoindre la Caisse des DĂ©pĂŽts fin 2016. A la suite de cette opĂ©ration, il serait prĂ©vu que la Caisse des dĂ©pĂŽts possĂšde un service en ligne pour rendre des sommes non rĂ©clamĂ©es par leurs propriĂ©taires. Ce site devrait fonctionner dĂšs janvier 2017. Il serait donc possible de pouvoir rĂ©cupĂ©rer les sommes des comptes venant du compte epargne, d'une assurance vie ou d'autres comptes bancaires inactifs pour les titulaires de ces comptes. Ces derniers devront obligatoirement se faire prĂ©valoir et assurer toutes les dĂ©marches pour pouvoir prĂ©tendre Ă  la restitution des montants dont ils sont propriĂ©taires. Que deviennent les contrats d'assurance vie inactifs ? Un grand nombre de ces contrats est inactif depuis de nombreuses annĂ©es. La loi Eckert prĂ©voit donc que l'Ă©tat puisse rĂ©cupĂ©rer la totalitĂ© des sommes de ces contrats s'ils sont inactifs depuis plus de trente ans. Dans ce cas spĂ©cifique, il n'existe aucune dĂ©rogation ou recherche possible. L'Ă©tat en deviendra titulaire et ce, dĂšs le 1er juillet de cette annĂ©e. Personne ne pourra prĂ©tendre Ă  faire une demande de restitution. Quelles sont les obligations des banques sur le sujet ? Tout d'abord, les banques doivent savoir si les titulaires de ces comptes sont encore vivants. Dans certains cas, elles rechignent un peu car les frais de recherches sont trĂšs coĂ»teux et restent Ă  leur charge dans tous les cas. En dehors de cette rĂšgle, dorĂ©navant, les banques doivent aussi informer les titulaires ou les ayant-droits de comptes inactifs que les dividendes de ces comptes seront transfĂ©rĂ©s Ă  la Caisse des DĂ©pĂŽts au profit de l'Etat. Cet avertissement doit se faire au moins six mois avant le transfert. Il est bien entendu que cet avertissement ne peut se faire que lorsque les organismes bancaires peuvent contacter les titulaires ou ayant droits de comptes inactifs. ParThĂ©ophile Gacogne. By: Rian Castillo – CC BY 2.0 Cela se murmurait dĂ©jĂ  depuis longtemps : la dĂ©gringolade du rendement des
Epargnants, aux abris ! Depuis quelques jours, le secteur de l’assurance-vie est en Ă©bullition. Lors du nouvel examen du projet de loi Sapin II, les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© l’article 21 bis prĂ©voyant, en cas de risque systĂ©mique, de limiter les retraits ou versements des Ă©pargnants sur leurs contrats d’assurance-vie. Le Haut Conseil de StabilitĂ© FinanciĂšre HCSF – en charge de la stabilitĂ© du systĂšme financier – pourra, sur proposition du gouverneur de la Banque de France, geler temporairement les contrats d’assurance vie des Ă©pargnants. Une atteinte aux droits et libertĂ©s des Ă©pargnants, et une intrusion dans leurs affaires privĂ©es. L’article 21 bis constitue d’abord une entorse au contrat d’assurance puisque l’épargnant ne sera Ă  l’avenir plus libre de disposer de ses actifs tel qu’il le souhaite. Une entorse dont les rĂ©percussions touchent la sphĂšre privĂ©e puisqu’un gel des actifs signifie un matelas en moins pour faire face Ă  un licenciement soudain, une cagnotte en moins pour lancer sa boĂźte et une incertitude nouvelle... Le Ministre des Finances a concĂ©dĂ© la possibilitĂ© d'autoriser des retraits de petit montant, mais l’amendement visant Ă  introduire une liste de cas d’exemptions – mariage, divorce, invaliditĂ©, dĂ©cĂšs, surendettement
 – portĂ© par le dĂ©putĂ© Charles de Courson, a Ă©tĂ© rejetĂ©. Mais n’ayez crainte, Ă©pargnants. L'objectif est de protĂ©ger l’épargne des Français et des assurĂ©s », a expliquĂ© le gouverneur de la Banque de France. Le Ministre des Finances a prĂ©cisĂ© que ce mĂ©canisme visait Ă  Ă©viter que le gros Ă©pargnant bien informĂ© retire la totalitĂ© des sommes placĂ©es et que l'organisme d'assurance se retrouve en faillite ». Mais si l’intention d’éviter une crise systĂ©mique est louable, elle va Ă  l’encontre des exigences minimales fixĂ©es par le code des assurances. Dans un rapport paru en 2012, la Cour des comptes rappelait l’obligation pour l’assureur de constituer des rĂ©serves suffisantes pour faire face Ă  tout moment aux engagements envers les assurĂ©s ». L’article 21 bis pose les bases d’un Ă©tat d’urgence financier ». En cas de menace grave et caractĂ©risĂ©e », cette disposition accorde Ă  Bercy le pouvoir d’outrepasser les rĂšgles de droit, sans pour autant indiquer prĂ©cisĂ©ment Ă  quoi correspondrait une telle menace. Le pire qui puisse arriver Ă  un Ă©pargnant, ce n'est pas que son capital soit bloquĂ© pendant trois mois, c'est qu'il soit perdu », a jugĂ© le co-rapporteur du texte. VoilĂ  donc l’impasse face Ă  des assureurs jugĂ©s too big to fail ». Ne rien faire augmente le risque systĂ©mique. ProtĂ©ger davantage les organismes d’assurance entretient l’illusion que l’Etat sera toujours lĂ  en dernier ressort. Et rogner sur les droits des Ă©pargnants porte atteinte aux libertĂ©s fondamentales. Mais quelle alternative reste-t-il? L’assurance vie occupe une trĂšs large place dans le financement du fonctionnement de l’Etat. Les actifs Ă©tant essentiellement investis en obligations d’Etat, les assurances dĂ©tiendraient Ă  elles seules environ 22% de la dette française, principalement sous forme de contrats d’assurance-vie, selon l’Agence France TrĂ©sor. En multipliant les avantages fiscaux encourageant la dĂ©tention d’assurance-vie, l’Etat sert donc ses propres fins. En s’octroyant le droit de geler les actifs, l’Etat assure, au dĂ©triment des Ă©pargnants, sa propre survie. Mais, pour le pire ou le meilleur, s’en prendre au bas de laine des Français pourrait s’avĂ©rer un choix risquĂ© pour l’Etat. Si l’assurance-vie reprĂ©sente aujourd’hui le placement prĂ©fĂ©rĂ© des Français, imaginons que l’article 21 bis, en portant atteinte Ă  la confiance des assurĂ©s, les incite Ă  placer leur Ă©pargne ailleurs? A fuir les obligations d’Etat? A reconsidĂ©rer le marchĂ© boursier, d’habitude rĂ©putĂ© plus risquĂ©? Faute de financement suffisant disponible, l’Etat n’aurait finalement d’autre choix vĂ©ritable que de baisser ses dĂ©penses publiques. L’arroseur arrosĂ©? 
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Lune des grandes qualitĂ©s de l’assurance-vie, c’est sa liquiditĂ©. Autrement dit, la possibilitĂ© de retirer des fonds Ă  tout moment. Mais cette souplesse peut ĂȘtre remise en

Votre banque peut-elle se servir sur vos comptes en cas de difficultĂ©s ? PubliĂ© le 20/02/2021 Si votre banque venait Ă  mettre un genou Ă  terre en raison de graves difficultĂ©s, qu’adviendrait-il de l’argent que vous lui avez confiĂ© ? Un mĂ©canisme prĂ©voit que les comptes des particuliers peuvent ĂȘtre ponctionnĂ©s pour son renflouement Ă  partir d’un certain seuil. Mais qui est concernĂ© et dans quelles circonstances ? AprĂšs une annĂ©e 2020 marquĂ©e par la pire rĂ©cession enregistrĂ©e depuis la Seconde Guerre mondiale – et prĂšs de trois fois plus grave que celle engendrĂ©e par la dĂ©bĂącle financiĂšre de 2008 – les banques françaises sont-elles suffisamment solides pour rĂ©sister aux consĂ©quences Ă©conomiques de la crise sanitaire ? L’argent que nous leur confions est-il complĂštement Ă  l’abri ? Et qu’est-il prĂ©vu si le pire devait arriver ? Ces questions peuvent traverser les esprits alors que les prĂ©visions Ă©conomiques n’incitent pas Ă  l’optimisme. L’occasion de faire le point sur ce qui est prĂ©vu si un acteur bancaire venait Ă  dĂ©railler. Pouvez-vous ĂȘtre contraint de participer au sauvetage de votre banque ? Oui. Mais seuls les clients particuliers, indĂ©pendants, petites et moyennes entreprises dĂ©tenant plus de 100 000 € dans une banque ou une entreprise d’investissement qui vacillerait peuvent ĂȘtre mis Ă  contribution. Ils participeraient alors Ă  son renflouement interne, appelĂ© bail in ». Cette solution a remplacĂ© le bail out », ou renflouement externe. Lorsqu’une banque faisait face Ă  des difficultĂ©s significatives, comme Ă  la suite de la crise financiĂšre de 2008-2009, l’État intervenait pour la renflouer, ce qui revenait Ă  mobiliser l’argent des contribuables pour la sauver », explique Romain Rard, avocat aux barreaux de Paris et Bruxelles pour le cabinet Gide Loyrette Nouel. Pourquoi les rĂšgles ont-elles Ă©tĂ© modifiĂ©es ? Le systĂšme a changĂ© depuis l’adoption de deux textes europĂ©ens directive du 15 mai 2014 et rĂšglement du 15 juillet 2014, appliquĂ©s en France depuis le 1er janvier 2016. Ces cadres juridiques portent sur la rĂ©solution bancaire, c’est-Ă -dire le traitement administratif des difficultĂ©s financiĂšres des Ă©tablissements », prĂ©cise Thierry Bonneau, professeur de droit bancaire et financier Ă  l’universitĂ© Paris II PanthĂ©on-Assas. La rĂ©solution, qui revient Ă  faire des dĂ©posants les assureurs-vie des banques, consiste essentiellement Ă  Ă©ponger les pertes financiĂšres et Ă©viter la propagation de la faillite Ă  tout le systĂšme bancaire », complĂšte Laurent Denis, avocat expert de l'intermĂ©diation bancaire et en assurance chez Endroit Avocat. Attention, il faut bien la distinguer de la garantie des dĂ©pĂŽts, opĂ©rĂ©e par le Fonds de garantie des dĂ©pĂŽts et de rĂ©solution FGDR, et dĂ©clenchĂ©e en cas de faillite », prĂ©cise Thierry Bonneau voir encadrĂ©. Les particuliers seront-ils sollicitĂ©s en premier lieu ? Non, ils bĂ©nĂ©ficient d’un traitement prĂ©fĂ©rentiel. Une hiĂ©rarchie a Ă©tĂ© dĂ©finie les actionnaires y compris les particuliers qui dĂ©tiennent des titres de la banque, puis certains crĂ©anciers seront les premiers Ă  devoir supporter les pertes de leur banque, jusqu’à 8 % de son passif. Une recapitalisation par un fonds de rĂ©solution unique FRU, abondĂ© par toutes les banques europĂ©ennes peut ensuite intervenir Ă  hauteur de 5 % du passif, mais elle est facultative. Le traitement prĂ©fĂ©rentiel qui concerne notamment les comptes des particuliers au-dessus de 100 000 € signifie que ceux-ci ne seront affectĂ©s qu’en tout dernier recours. Mais en rĂ©alitĂ©, les dĂ©pĂŽts peuvent ĂȘtre ponctionnĂ©s dĂšs que 92 % ou 87 % seulement du passif est Ă©pongĂ© », souligne Laurent Denis. Tous les Ă©tablissements sont-ils concernĂ©s ? Grandes ou petites, toutes les banques et entreprises d’investissement qui se retrouveraient en graves difficultĂ©s peuvent ĂȘtre soumises Ă  ce mĂ©canisme. En revanche, les sociĂ©tĂ©s de gestion de portefeuille et les entreprises d’assurance, qui dĂ©tiennent notamment les contrats d’assurance vie souscrits via un rĂ©seau bancaire, ne sont pas concernĂ©es », dĂ©taille Laurent Denis. Seul change le dĂ©cisionnaire. Une dizaine d’établissements bancaires français sont placĂ©s directement sous la houlette de la Banque centrale europĂ©enne BCE et donc du Conseil de rĂ©solution unique europĂ©en », dĂ©taille Thierry Bonneau. Parmi elles figurent BNP Paribas, la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, le CrĂ©dit agricole
 soit des banques dites systĂ©miques », dont la faillite dĂ©clencherait une rĂ©action en chaĂźne au niveau mondial. Quant aux petits Ă©tablissements, c’est au collĂšge de rĂ©solution de l’AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution ACPR, le gendarme français des banques, de prendre la dĂ©cision. Dans tous les cas, si le pire devait arriver la balle serait dans le camp des superviseurs en charge de la rĂ©solution qui poursuivront l’objectif d’une incidence minimale pour les contribuables et sur l’économie rĂ©elle et devront faire preuve de transparence pour expliquer sur la base de quels critĂšres ils seraient amenĂ©s Ă  choisir la rĂ©solution, et de quelle maniĂšre celle-ci serait mise en Ɠuvre », note Romain Rard. À quel moment la rĂ©solution peut-elle ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e ? Un certain nombre de critĂšres doivent ĂȘtre rĂ©unis, l’idĂ©e Ă©tant que les difficultĂ©s de la banque soient telles que les procĂ©dures judiciaires classiques redressement ou liquidation judiciaire ne permettent pas de les traiter rapidement sans perturber l’économie rĂ©elle », explique Thierry Bonneau. Mais avant d’en arriver au renflouement interne et Ă  la ponction des comptes des dĂ©posants, d’autres leviers peuvent ĂȘtre activĂ©s pour tenter de sauver les meubles. Pour une banque qui subit de fortes tensions financiĂšres, la meilleure maniĂšre de procĂ©der est d’anticiper et d’intervenir en amont avec un plan prĂ©ventif de rĂ©tablissement, par exemple en renforçant ses fonds propres, par des levĂ©es de capitaux sur les marchĂ©s ou Ă  travers des ajustements dans la gestion de ses actifs », analyse Romain Rard. Si elle n’arrive pas Ă  trouver les liquiditĂ©s nĂ©cessaires, les superviseurs bancaires, qui prennent alors la main, peuvent aussi activer plusieurs outils de rĂ©solution vente des activitĂ©s, intervention d’un Ă©tablissement relais ou encore sĂ©paration des actifs, ce qui conduirait Ă  la crĂ©ation d’une bad bank » banque poubelle oĂč seront concentrĂ©s tous les actifs pourris. Une solution que la France a expĂ©rimentĂ©e grandeur nature avec le CrĂ©dit lyonnais il y a 28 ans », rappelle Laurent Denis. L’AutoritĂ© de rĂ©gulation europĂ©enne vient de lancer un stress-test gĂ©ant sur 50 banques europĂ©ennes pour Ă©valuer leur rĂ©sistance Ă  un scĂ©nario-choc une crise sanitaire qui se prolongerait jusqu’en 2023 avec un cortĂšge de mauvais chiffres Ă©conomiques chute du PIB, explosion des dettes des États, dĂ©faillances des crĂ©dits aux entreprises et aux particuliers, hausse du chĂŽmage
. Les rĂ©sultats sont attendus pour le 31 juillet 2021. Ce mĂ©canisme serait-il suffisant aujourd’hui ? Si depuis la derniĂšre crise financiĂšre, le cadre juridique et rĂšglementaire pour gĂ©rer les dĂ©faillances des banques a Ă©tĂ© renforcĂ©, il est impossible de jauger de l’efficacitĂ© du mĂ©canisme de rĂ©solution s’il devait ĂȘtre mis en Ɠuvre. Aucune information ni aucune statistique d’ensemble n’est publiĂ©e sur ce point essentiel, soulĂšve Laurent Denis. Par exemple, on ne sait pas ce que donnerait ce systĂšme face Ă  la crise de 2008. » Et Thierry Bonneau de s’interroger Est-ce que la production de rĂšgles non maĂźtrisĂ©es n’est-elle pas en soi systĂ©mique ? La rĂ©solution Ă©tant l’exemple typique de rĂšgles qui peuvent le devenir, car elles impliquent que les autoritĂ©s s’ingĂšrent dans le fonctionnement des groupes bancaires et qu’elles prennent des risques, ce qui est incompatible avec la libertĂ© du commerce et de l’industrie. » A-t-il dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©prouvĂ© ? Depuis 2016, la rĂ©solution n’a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e qu’une seule fois, pour la banque espagnole Banco Popular 4 millions de clients, finalement rachetĂ©e par sa concurrente Santander pour un euro symbolique et sans que les dĂ©pĂŽts des particuliers supĂ©rieurs n’aient Ă©tĂ© touchĂ©s. À l’inverse, en Italie, pour les banques Monte dei Paschi di Siena recapitalisĂ©e Ă  hauteur de 4,3 milliards d'euros, Veneto Banca et Banca Popolare di Vicenza liquidĂ©es en 2017, c’est finalement l’État italien qui a mis la main Ă  la poche. Une possibilitĂ© prĂ©vue dans le cadre de la rĂšglementation qui prĂ©voit qu’un soutien public exceptionnel » reste possible pour Ă©viter un dĂ©rĂšglement de l’économie et prĂ©server la stabilitĂ© financiĂšre. Ce qui revient Ă  dire qu’en cas de grave crise, le recours aux fonds publics, et donc Ă  l’argent des contribuables, sera encore une fois la solution qui permettra de rĂ©tablir la sĂ©curitĂ© du systĂšme bancaire
 Et pour des dĂ©pĂŽts infĂ©rieurs Ă  100 000 € ? Le Fonds de garantie des dĂ©pĂŽts et rĂ©solution FGDR* indemnise les clients d’une banque en faillite. Ceci dans certaines limites qui s’entendent par dĂ©posant et par Ă©tablissement. Jusqu'Ă  100 000 € pour les sommes dĂ©tenues sur les comptes courants, comptes sur livret, les CEL et PEL, les livrets jeunes, les comptes Ă  terme ou les espĂšces sur un compte titres rehaussĂ©s de 500 000 € pour les dĂ©pĂŽts exceptionnels temporaires vente immobiliĂšre, hĂ©ritage, succession
. Jusqu'Ă  100 000 € pour l’épargne placĂ©e sur les livrets A, livrets bleus, livrets de dĂ©veloppement durable et solidaire LDDS et livrets d’épargne ­populaire LEP. Jusqu'Ă  70 000 € pour les actions, obligations, Sicav, FCPI, FCP et autres titres financiers dĂ©tenus sur un compte titres ou un PEA, en cas d’incapacitĂ© du prestataire Ă  restituer les titres ou Ă  dĂ©dommager les investisseurs. . Les assurances vie, de capitalisation ou les produits d’épargne retraite sont couverts par un mĂ©canisme diffĂ©rent, opĂ©rĂ© par le Fonds de garantie des assurances de personnes FGAP. Il s’élĂšve Ă  70 000 € par personne et par assureur. *
LaclĂŽture du compte Ă  la demande d’un hĂ©ritier. Également depuis le 18 fĂ©vrier 2015, une personne ayant qualitĂ© d’hĂ©ritier peut obtenir la clĂŽture du compte bancaire de la personne dĂ©cĂ©dĂ©e et du solde crĂ©diteur, dĂšs lors que le montant total des sommes dĂ©tenues par la banque est infĂ©rieur Ă  5 000 euros. Et la succession ne
En plus des 7,5% de prĂ©lĂšvement fiscal forfaitaire sur les gains aprĂšs 8 ans de dĂ©tention, ces gains supportent cinq prĂ©lĂšvements sociaux qui sont en constante augmentation la CSG Contribution sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e au taux majorĂ© de 8,2% contre 7,5% sur les revenus du travail, la CRDS Contributions sociales sur les revenus du capital au taux de 0,5%, la contribution additionnelle de 0,3% depuis 2004, le prĂ©lĂšvement RSA Revenu de SolidaritĂ© active de 1,1% instituĂ© en 2009, et le prĂ©lĂšvement social de 2% instituĂ© en 1998 et encore augmentĂ© de 0,2% en 2011, soit au total 12,3% contre 11% avant 2009. En 2009 il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d'appliquer les prĂ©lĂšvements sociaux, maintenant au taux de 12,3%, aux sommes versĂ©es aux bĂ©nĂ©ficiaires au dĂ©cĂšs de l'assurĂ©, donc aux veuves et enfants dans 80% des cas. Depuis 2011 les prĂ©lĂšvements sociaux, applicables chaque annĂ©e sur les contrats en euros, sont dĂ©sormais applicables aussi sur la partie en euro des contrats en unitĂ©s de compte pour un rendement escomptĂ© non nĂ©gligeable de 1,6 milliard. Fin 2010, l'Inspection GĂ©nĂ©rale des Finances recommande de chiffrer Ă  1 milliard seulement la dĂ©pense ou niche fiscale rĂ©sultant du taux favorable de prĂ©lĂšvement de 7,5%, alors qu'auparavant cette niche Ă©tait Ă©valuĂ©e Ă  3 milliards. Il est intĂ©ressant de noter que cette réévaluation en baisse a Ă©tĂ© motivĂ©e par le fait que la dĂ©pense fiscale Ă©tait estimĂ©e par diffĂ©rence entre un impĂŽt thĂ©orique – consistant Ă  prĂ©lever au fil de l'eau les produits gĂ©nĂ©rĂ©s par l'ensemble des contrats, qui faisaient ou non l'objet d'un dĂ©nouement – et l'impĂŽt rĂ©ellement perçu au titre des seuls contrats dĂ©nouĂ©s comme si l'imposition de la plus-value latente devrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une imposition normale, ce qui n'a jamais Ă©tĂ© le cas ! C'est un intĂ©ressant exemple de calcul artificiel des niches fiscales. NĂ©anmoins cette rectification a semble-t-il donnĂ© des idĂ©es au gouvernement, qui Ă©voque en ce moment, dans le but de rĂ©cupĂ©rer la baisse des ressources attendue de la rĂ©forme de l'ISF, l'imposition des plus-values latentes, en particulier sur les encours de l'assurance-vie dĂ©tenus par les gros patrimoines. Et lĂ , c'est peut-ĂȘtre l'idĂ©e de trop, celle qui fait dĂ©border le vase et fuir la matiĂšre imposable. Ce sujet fait grand bruit actuellement, les Ă©conomistes soulignant que l'imposition des plus-values latentes serait une grande premiĂšre et n'existe nulle part ailleurs. Bernard Spitz, patron de la FĂ©dĂ©ration Française des SociĂ©tĂ©s d'Assurance FFSA vient de monter au crĂ©neau pour dĂ©noncer ce mauvais coup portĂ© Ă  l'assurance-vie, en relevant que, pour la premiĂšre fois dans l'histoire de cette derniĂšre, les dĂ©collectes de fonds ont Ă©tĂ© constatĂ©s pendant trois mois d'affilĂ©e, et notamment moins 11% en janvier et moins 15% en fĂ©vrier par rapport aux mĂȘmes mois de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Il y a sans doute plusieurs causes Ă  cela, mais la simple menace de la nouvelle taxation a apparemment bloquĂ© la collecte en provenance des gros patrimoines, qui prĂ©fĂšrent investir dans le court terme, liquiditĂ© ou l'or. Et Bernard Spitz de rappeler que les fonds de l'assurance-vie sont investis pour 54% dans les entreprises, et 34% dans le financement des Etats
 dont l'Etat français en bonne part. Une dĂ©collecte attendue de 150 milliards priverait ainsi les entreprises de 50 milliards et le TrĂ©sor français de 20 milliards. Il y a plusieurs morales Ă  cette histoire. La premiĂšre, c'est, indĂ©pendamment de l'idĂ©e que l'on se fait de la justice fiscale, une fois de plus l'inefficacitĂ© de la formule tant entendue selon laquelle il n'y a qu'Ă  augmenter les impĂŽts ». Toute mesure fiscale doit tenir compte des effets comportementaux des contribuables. Dans la sociĂ©tĂ© sur-informĂ©e et mondialisĂ©e qui est la nĂŽtre, les contribuables montrent une rĂ©activitĂ© immĂ©diate et une sensibilitĂ© Ă  la simple menace mĂ©diatisĂ©e de modifier la rĂ©glementation. C'est un des aspects de la loi des rendements dĂ©croissants loi de Laffer Ă  partir d'un certain niveau de fiscalitĂ©, qui se traduit par la disparition partielle de l'assiette imposable. La dĂ©collecte de l'assurance-vie fait non seulement disparaĂźtre la matiĂšre imposable, mais aussi substitue Ă  des ressources importantes pour l'Ă©conomie des investissements improductifs comme l'or. L'Etat finit par se tirer une balle dans le pied en perdant au surplus des souscripteurs de sa propre dette. La seconde, c'est l'insupportable instabilitĂ© de la fiscalitĂ© française. La FFSA la soulignait en 2010, avant mĂȘme d'entendre parler de la menace Les frĂ©quentes modifications du rĂ©gime fiscal applicable aux dĂ©tenteurs d'assurance-vie alimentent depuis longtemps un climat d'insĂ©curitĂ© juridique et fiscale qui est prĂ©judiciable aux assurĂ©s et aux intĂ©rĂȘts macroĂ©conomiques de la France. Il faut veiller Ă  ne pas fragiliser l'assurance-vie
 L'Ă©quation est simple soutenir l'assurance-vie, c'est soutenir l'Ă©pargne longue et par lĂ -mĂȘme l'Ă©conomie française ». La troisiĂšme morale, c'est le danger de recourir pour des raisons sociales » Ă  des Ă©pargnes complĂštement dĂ©fiscalisĂ©es et manipulĂ©es comme les livrets populaires l'augmentation contre la tendance Ă©conomique gĂ©nĂ©rale du rendement de ces livrets est une des causes de la dĂ©saffection de l'assurance-vie, qui peut se rĂ©vĂ©ler comparativement moins rentable. Or ceci se fait au dĂ©triment de l'Ă©pargne longue bien prĂ©fĂ©rable pour l'Ă©conomie. La derniĂšre enfin, c'est le doute qui nous saisit Ă  propos de l'Ă©valuation officielle des niches fiscales ou sociales. Celle concernant l'assurance-vie figurait au troisiĂšme rang avec 3 milliards. En perdant 2 milliards, la niche rĂ©trograde loin dans le classement. On sait aussi par exemple que la niche TVA sur la restauration est faussement Ă©valuĂ©e Ă  3 milliards, le vrai chiffre se situant environ Ă  la moitiĂ©. A combien se montent en vĂ©ritĂ© les niches ? En dĂ©finitive, il est temps de revenir sur terre quant Ă  l'Ă©lasticitĂ© des rendements fiscaux, qu'il s'agisse des hausses de taux ou de la rĂ©duction des niches, et ce d'autant plus que les impositions françaises sont partout au taquet » ou trĂšs prĂšs. Puisque vous ĂȘtes là
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Cest bien d'avoir de l'argent de coté, mais pour qu'il puisse rapporter, il est souvent bloqué pour x annee pour avoir

Coronavirus sa banque ne valide pas son prĂȘt garanti par l'État 012840 Ce mardi 12 mai, l’équipe de l’émission Ça peut vous arriver vient en aide Ă  Barbara, qui tient une boutique de prĂȘt-Ă -porter Ă  Vanves Hauts-de-Seine depuis 7 ans. Comme son commerce a dĂ» fermer pendant le confinement, elle n’a eu aucune rentrĂ©e d’argent. RĂ©sultat des courses, sa situation financiĂšre s’est particuliĂšrement dĂ©gradĂ©e. A tel point qu’aujourd’hui, sa carte bancaire ne passe plus. Les rĂšglements de ses derniĂšres factures et de son loyer ont mĂȘme Ă©tĂ© refusĂ©s. Le 14 avril, son expert-comptable a envoyĂ© un mail Ă  sa banque pour rĂ©clamer un prĂȘt garanti par l’État. Mais, Ă  ce jour, elle n’a toujours aucune nouvelle. MalgrĂ© une relance Ă©crite le 3 mai, son agence la laisse dans l’embarras de plus complet. Sans l’aide de quelques amis qui lui ont prĂȘtĂ© de l’argent pour l'Ă©quiper en matĂ©riel de protection, elle n'aurait mĂȘme pas pu rouvrir le 11 mai. Et si rien ne bouge trĂšs rapidement du cĂŽtĂ© de sa banque, elle devra de nouveau fermer boutique. Et cette fois, dĂ©finitivement
 "J’ai le sentiment de demander la charitĂ©, je me dis ce n’est pas possible, je veux simplement une rĂ©ponse pour peut-ĂȘtre aller voir une autre banque", explique Barbara Ă  Julien Courbet. "J’ai envoyĂ© des mails, des messages, les rĂ©ponses c’est du style le siĂšge est dĂ©bordé’, c’est une situation inĂ©dite’
 Mais ça fait quand mĂȘme 1 mois !", prĂ©cise notre auditrice. "La banque devrait jouer le jeu mais c’est vrai qu’il faut impĂ©rativement son prĂ©-accord pour qu’ensuite les fonds soient dĂ©bloquĂ©s par la Banque Publique d’Investissement BPI", explique MaĂźtre FĂ©lonneau. "L'examen de la banque doit ĂȘtre rapide et lĂ , Barbara m’a envoyĂ© tout son dossier, le plan de trĂ©sorerie pour six mois, elle a fait beaucoup d’efforts parce que lĂ  oĂč elle est, en rĂ©gion parisienne, elle a dĂ©jĂ  subi de plein fouet tout ce qui Ă©tait grĂšves, 'gilets jaunes'
 Elle a mĂȘme pris une activitĂ© supplĂ©mentaire de rĂ©ception de colis, donc elle est dans les clous, elle demande une rĂ©ponse, elle ne peut pas rester dans l’expectative", insiste l'avocate-experte. L’équipe de l'Ă©mission va donc contacter la Banque Populaire. Laissez votre message sur au 3210 ou sur la page Facebook de l' vous nous Ă©crivez, n'envoyez jamais vos originaux !Si vous voulez tĂ©moigner ou soumettre votre cas le facebook de CPVA ou laissez un message sur L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
Lessentiel : Lorsque le bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©cĂšde avant le souscripteur, les hĂ©ritiers du bĂ©nĂ©ficiaire deviennent les nouveaux bĂ©nĂ©ficiaires sauf clause (s) contraire (s). Les hĂ©ritiers devenus bĂ©nĂ©ficiaires se voient appliquer la fiscalitĂ© favorable de l’assurance-vie. Si le bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©cĂšde peu de temps aprĂšs le
Organisation des obsĂšques, rĂšglement de la succession... Les formalitĂ©s Ă  effectuer aprĂšs le dĂ©cĂšs d'un proche sont nombreuses. Parmi celles-ci, le sort des comptes bancaires et contrats d'assurance-vie doit Ă©galement ĂȘtre changement de titularitĂ©, retrait des sommes dĂ©posĂ©es, rĂšglement des dettes... L'avenir des comptes bancaires et contrats d'assurance-vie d'un dĂ©funt fait partie des formalitĂ©s Ă  effectuer par ses hĂ©ritiers. Il dĂ©pend nĂ©anmoins du nombre de titulaires, voire dans le cas de l'assurance-vie, des dĂ©marches effectuĂ©es par la personne dĂ©cĂ©dĂ©e de son vivant pour dĂ©signer un bĂ©nĂ©ficiaire. Explications. Qu'advient-il de vos comptes bancaires si vous dĂ©cĂ©dez ?Tout dĂ©pend du nombre de dĂ©tenteurs et de la nature du compte ! Dans le cas d'un compte individuel, les proches du dĂ©funt devront avertir la banque du dĂ©cĂšs de son titulaire en envoyant un certificat ou acte de dĂ©cĂšs. Mais ces derniers peuvent Ă©galement demander au notaire de s'en charger. L'Ă©tablissement procĂšdera alors au blocage du compte. Plus aucune opĂ©ration dĂ©pĂŽt ou retrait ne sera alors autorisĂ©e, et toute procuration sera suspendue. Seule exception les frais relatifs aux obsĂšques pourront en ĂȘtre ponctionnĂ©s dans la limite de 5 000 €. De mĂȘme, le remboursement des dettes du dĂ©funt, le paiement de ses impĂŽts dus ou le remboursement de ses soins, pourront Ă©galement en ĂȘtre prĂ©levĂ©s, toujours dans la limite de 5 000 €. Concernant le compte joint, si l'un des deux titulaires dĂ©cĂšde, le compte peut continuer de fonctionner de façon normale pour le co-titulaire survivant, et devenir de facto un compte individuel. Il peut cependant ĂȘtre bloquĂ© sur demande des dans le cas d'un compte indivis, ou en indivision, aucune opĂ©ration ne peut en principe ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sans l'accord de tous les co-titulaires. Une fois que la banque sera informĂ©e du dĂ©cĂšs de l'un de ces derniers, elle procĂšdera alors au blocage du compte, comme dans le cas du compte individuel. Que deviennent les sommes dĂ©posĂ©es ?Si le solde est positif au moment du dĂ©cĂšs, sa rĂ©partition sera rĂ©glĂ©e dans le cadre de la succession. Une fois cette rĂ©partition actĂ©e avec le notaire, les sommes seront distribuĂ©es entre les hĂ©ritiers. En cas de solde nĂ©gatif, le rĂšglement du montant dĂ» Ă  la banque devra Ă©galement se rĂ©gler avec le notaire. Ensuite, les hĂ©ritiers devront procĂ©der Ă  la clĂŽture des comptes en bonne et due. Ils prendront rendez-vous avec la banque et fourniront Un acte de dĂ©cĂšsLe livret de familleUn extrait d’acte de naissanceLes moyens de paiement carte bancaire, chĂ©quier... associĂ©s au compte, sauf s'il s'agit d'un compte joint Les coordonnĂ©es du notaireUn certificat d'hĂ©rĂ©ditĂ© Quid des contrats d'assurances-vie ?Leur devenir dĂ©pend des formalitĂ©s effectuĂ©es par le dĂ©funt avant son dĂ©cĂšs S'il n'a dĂ©signĂ© aucun bĂ©nĂ©ficiaire, le capital sera intĂ©grĂ© dans la succession et transmis aux hĂ©ritiers. Il sera ensuite soumis aux droits de un bĂ©nĂ©ficiaire a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©, ce dernier aura le choix d'accepter le capital ou la rente associĂ©e pour la percevoir. S'il refuse, le capital sera lĂ  encore intĂ©grĂ© Ă  la succession.‬‬Si le dĂ©funt Ă©tait en revanche mariĂ© sous le rĂ©gime de la communautĂ© de biens, 2 cas de figure se prĂ©sentent Le bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©signĂ© est le conjoint du dĂ©funt, le capital lui revient, sauf si les primes sont anormalement Ă©levĂ©es. Dans ce dernier cas, les hĂ©ritiers obtiendront une bĂ©nĂ©ficiaire n’est pas le conjoint du dĂ©funt, mais les primes ont Ă©tĂ© versĂ©es via des fonds communs. Le conjoint obtiendra une compensation de la part du bĂ©nĂ©ficiaire, en vertu de sa participation Ă  la constitution de l’ de faciliter ces dĂ©marches Ă  effectuer par ses hĂ©ritiers en cas de dĂ©cĂšs, il peut ĂȘtre utile de bien classer ses documents officiels et de ranger dans un mĂȘme endroit vos relevĂ©s de compte, vos contrats d'assurance-vie et autres papiers l’ensemble des articles du dossier "Transmettre son patrimoine".Source YouLoveWordsCrĂ©dit Visuel stocknshares/ iStock
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